ALEXANDRE
MORELLI/

COINS
PERDUS



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Le coin d’une pièce qui s’ouvre, qui s’élargit, qui se dérobe puis se donne à voir. Un recoin qui ouvre des perspectives. Un paradoxe dont les photographies d’Alexandre Morelli ne s’embarrassent pas. Tout ceci est pourtant bien réel. Nous sommes bien dans le recoin d’une pièce d’un salon, d’un bureau, du couloir d’un musée… et pourtant, loin de se cogner à toutes ces encoignures, le regard s’évade.

Il y a beaucoup de mystère dans ces images qui nous plongent dans un univers bien plus vaste que l’espace photographié. Sommes-nous dans un univers bidimensionnel, tridimensionnel ? S’agit-il de peinture ou de photographie ? Seul, parfois un indice brouille le regard : bout d’affiche, peinture de plinthe écaillée… Des petites touches qui nous ramènent au réel : au mur, à la pièce, à la photo. Ce va-et-vient entre l’abstraction géométrique et l’espace concret ravit et déroute l’observateur.

Avec « Coins perdus » Alexandre Morelli travaille sur nos perceptions et prouve que c’est bien le regard qui fait l’objet.



ALEXANDRE
MORELLI/
LES
PASSANTES





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« Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le globe terrestre en tous sens lui donnant son équilibre et son harmonie(*)». Pendant plus d’un an, Alexandre Morelli a photographié des femmes dans le métro parisien en se souvenant de la phrase de François Truffaut.
Ici le mouvement agit sur la composition. La robe noire resserre le cadre, les escarpins dessinent des lignes de fuite. L’espace d’un instant, ces jambes « compas » dessinent le trajet de ces inconnues et interrogent sur le mystère de leur destination.


(*)extrait de L’homme qui aimait les femmes” de françois Truffaut 

ALEXANDRE
MORELLI/
PRESBYTIE
MATINALE





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La presbytie vient du mot grec presbys πρέσβυς, qui signifie « vieil homme » ou « ancien ». C’est un trouble de la vision qui rend difficile la lecture ou les travaux minutieux. Ce n'est pas une maladie, mais un processus de vieillissement normal de l'oeil. Ce processus du vieillissement commence dès la naissance, mais son effet apparaît classiquement entre 40 et 45 ans. Avec “Presbytie matinale”, Alexandre Morelli illustre en image l'usure de son regard.

Récemment diagnostiqué « presbyte » (comme beaucoup d’hommes de son âge) il présente dans le cadre de cette série, des photos issues de ses derniers déplacements. En première lecture, leur résultat pourrait faire penser à de la peinture, pourtant, tout ici n'est que photographie. C'est à la prise de vue que les images se troublent, car si l'appareil cadre une réalité, le mouvement opéré au moment du déclenchement et le temps de pause choisi se chargent de la transformer. Les lignes alors se voilent et les détails se fondent dans un rendu impressionniste.



ALEXANDRE
MORELLI/
PRIÈRE AUX
HERBES FOLLES





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Avec Prière aux herbes folles, Alexandre Morelli présente des images de végétaux qu'il a photographiés dans des jardins de la région parisienne. Sous ses flashs, La flore y est exubérante et évoque les jungles inventées du Douanier Rousseau.

La nature est le sujet principal de ces photos.  Le photographe s'interroge sur le rôle de la végétation en milieu urbain qui malgré les discours environnementaux contemporains est trop souvent réduit à des fonctions décoratives : « Cela faisait des années que je pestais après le béton de ma banlieue. On le voyait pousser par bloc et il y en avait à présent partout où je portais mon regard. Quand j'en parlais et on me répondait qu'ils allaient planter des arbres pour végétaliser la ville, la “renaturer". Je trouvais ici et là des espaces verts mais tout était si sage... Dans toutes ces tentatives de réconciliation entre la ville et la nature, je ne voyais qu'un décor de théâtre hygiéniste, et très peu d’herbes folles.”

En privilégiant des procédés de tirages sur papiers brillants, la série “Prière aux herbes folles” se distingue par ses images particulièrement lumineuses à l'empreinte fantastique et dans lesquelles on retrouve cette façon de rendre étrange le familier.



ALEXANDRE
MORELLI/
BOUTIQUE





Presbytie Matinale (journal février 2023)

Première parution de la série Presbytie matinale en grand format. Alexandre Morelli a selectionné une demi-douzaine d’images pour en faire des posters que l’on parcourt comme si on lisait le journal. 




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